Mon voyage de Paris à Dundee
- Gauthier
- 15 sept. 2022
- 4 min de lecture
Je profite du trajet en avion pour commencer à écrire…✍️
Une fois toutes les démarches effectuées, il est temps d’organiser le voyage en lui-même. Pour aller de Paris à Dundee, le plus simple et de prendre l’avion jusqu’à Edimbourg. De là, il est possible de prendre le train ou le bus. J’ai choisi le bus car plus économique. Je reparlerai de tout ça en détail.
Pour en savoir plus sur les démarches à suivre pour faire un séjour Erasmus en Ecosse, lisez ce post.
Quel vol ? ✈️
Après moult recherches, je me suis décidé sur un vol Transavia partant de Paris Orly le 11 septembre, 16h05 (je sais, pas la meilleure date pour prendre l’avion !). Étant donné que je pars quand même 4 mois, il me fallait une bonne quantité de bagages. J’ai donc pris le tarif MAX, qui présente deux avantages (principalement)
Avoir deux bagages en cabine (55x45x25 et 40x30x20, 10kg max au total). Transavia en garantit un pour tous les passagers, mais pour être sûr qu’un deuxième soit en cabine (indispensable pour moi qui ne peut m’empêcher de voyager avec tout un attirail photographique et technologique), il faut le tarif MAX ou prendre une petite option en plus.
Dans mon cas, j’ai pris 30kg de bagages en soute, ce qui s’est avéré ne pas être de trop, comme vous le verrez plus tard !
Pour information, le billet de base était à 54€, et mon billet MAX à 114€. Il présente néanmoins un avantage bonus considérable dont je parlerai plus tard…
Quel bus ? 🚌
Après quelques recherches, j’ai décidé de réserver un trajet via la compagnie Ember. Un billet à £7.50 permet d’aller de l’aéroport d’Edimbourg jusqu’à Dundee. Il existe aussi UK Megabus.
Derniers préparatifs, les valises 🧳
J’ai eu la chance qu’on me prête une grande valise pour la soute. J’ai utilisé des sacs aspirables pour faire rentrer tous les vêtements, draps, serviettes… Impossible autrement.
Tout ce qui est électronique, et surtout les batteries, j’ai gardé sur moi, je ne fais pas trop confiance à la douceur des employés qui mettent en soute ! Et, pour les batteries, c’est de toute façon obligatoire de les garder sur soi. J’ai au préalable contacté le service Transavia sur Twitter, pour être sûr d’être en règle au niveau des batteries. C’est quelque chose à laquelle on ne pense pas forcément, mais ils répondent ! On m’a même remis un document qui résume tout ça chez Transavia.
La veille du départ, surprise, les bagages que je voulais prendre en cabine sont trop lourds, et dépassent les 10kg max ! Branlebas de combat, je trouve une autre valise plus légère et je retire toutes les choses indispensables. Ça rentre !
Le matin-même, je boucle ma valise en soute (oui probably un peu tard). Et là évidemment ça ne ferme pas, avec tout ce que je veux prendre et ce que je ne peux pas mettre en cabine. Je prends donc une deuxième valise soute, tant que les 30kg ne sont pas dépassés c’est bon !
Bilan des courses: bagages cabine de 9,1kg, bagages cabine de 27kg, je suis dans les clous, y a plus qu’à !
D-Day ✈️

Mon père m’emmène à Orly, pour y être 2h30 avant le départ, on n’est jamais trop prudent ! Mais c’est là que la botte (qui était quasiment aussi secrète pour moi) entre en jeu. Le billet MAX est un coupe-file pour quasiment tous les passages qui bouchonnent. Dépôt des bagages soute très rapide grâce à une caisse spéciale, passage éclair de la sécurité en doublant quelques centaines de personnes (sans exagérer), embarquement prioritaire sur l’avion… Très content de mon coup ! Tout s’est passé très rapidement, même si un peu stressant quand on n’a jamais pris l’avion !
Pour le coup, ils vérifient le poids des bagages en soute, mais je me suis un peu embêté pour rien pour les bagages cabine, aucune vérification, et même pas pour les dimensions !
Bon, manque de chance l’avion a du retard. Décollage à 16h45, première fois en avion (première fois que le mode avion porte bien son nom pour moi !), l’accélération est vraiment sympa ! Grâce à mon option MAX (encore elle !), j’ai un siège avec plus de place pour les jambes, en plus d’être seul sur ma rangée: vraiment à l’aise !

Après avoir traversé la Manche (et vu les deux côtes en même temps !), le soleil cède sa place aux nuages, British weather oblige. Assez rapidement, le vol durant 1h55, l’avion entame sa descente et s’enfonce dans les nuages. Après de longues minutes à l’aveugle, ça y est, l’Ecosse est là. Et il pleut. L’accueil est parfait, tout est en place.
Atterrissage sans encombres, descente sur le tarmac sous la pluie écossaise, dernier passage de la douane, et je récupère mes valises ! Il est alors environ 18h00 heure locale. Je prends le tram jusqu’à la station de bus: les contrôleurs ici sont impressionnants, j’avais un seul arrêt de tram pour un trajet de 3 minutes, et j’ai réussi à me faire contrôler ! Vient ensuite l’attente du bus, heureusement abrité de la pluie et accompagné d’un petit sandwich parisien. Enfin, le bus arrive. Il fait bien moite dedans, et il entame sa route vers Dundee, dans la nuit. Enfin, vers 21h, le bus arrive à Dundee, et me dépose sous la pluie. Mes deux colocataires arrivent quelques minutes après pour venir me chercher, et 10 minutes plus tard me voilà à l’appartement !
Que l’aventure commence !
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